Examen nécessaire pour conduire un scooter : ce qu’il faut savoir

Un chiffre ne ment jamais : chaque année, plus de 100 000 jeunes décrochent le sésame pour s’élancer sur les routes en scooter, dès 14 ans. Voilà le décor. Mais derrière cette réalité, une cascade de règles, de formations et d’examens qu’il vaut mieux apprivoiser avant de tourner la clé du contact.

Comprendre les différents permis pour conduire un scooter : AM, A1, A2, quelles différences ?

Avant de grimper sur un deux-roues en France, il faut s’y retrouver dans le maquis des permis adaptés à chaque modèle. Selon la cylindrée, la puissance et l’âge du conducteur, les options changent. Mieux vaut savoir à quelle catégorie on a affaire avant de se lancer.

Le permis AM, qui a remplacé le BSR (brevet de sécurité routière), concerne les plus jeunes. À partir de 14 ans, il permet de piloter un scooter ou un cyclomoteur de 50 cm³, limité à 45 km/h. La formation dure 7 heures, ni plus ni moins, et alterne théorie sur la sécurité routière et mise en pratique sur route. Ce passage obligé s’impose à tous les conducteurs nés après 1988.

Le permis A1, lui, s’adresse aux amateurs de scooters et motos jusqu’à 125 cm³ (et 11 kW de puissance, soit 15 chevaux). Accessible dès 16 ans, il ouvre la porte à des engins plus dynamiques, parfaits pour les trajets urbains et les petites échappées en périphérie. Pour l’obtenir, il faut passer le code, un examen sur plateau, puis un test de conduite en circulation.

Le permis A2 vise ceux qui veulent passer à la vitesse supérieure. Il autorise la conduite d’un maxi scooter ou d’une moto jusqu’à 35 kW dès 18 ans. Là, le niveau monte d’un cran : la formation est plus poussée, la technique doit être irréprochable, et la gestion des situations délicates fait clairement partie du parcours.

Voici un aperçu des différents permis pour scooter et moto, afin de choisir en connaissance de cause :

  • AM : cyclomoteur 50 cm³ à partir de 14 ans
  • A1 : scooter ou moto 125 cm³ à partir de 16 ans
  • A2 : maxi scooter ou moto jusqu’à 35 kW dès 18 ans

Chaque catégorie a ses propres exigences, ses épreuves, et ses perspectives. La réglementation française veille à accorder le niveau de formation à la puissance de la machine et à l’âge du pilote. Le choix du permis conditionne le type de scooter auquel on peut prétendre, du modèle urbain limité au bolide conçu pour avaler les kilomètres sur voie rapide.

À partir de quel âge et sous quelles conditions peut-on obtenir chaque permis scooter ?

Pour mettre un scooter sur la route, il faut respecter un parcours précis, qui change selon le permis visé. Le permis AM, parfois encore appelé BSR, ouvre les portes du deux-roues dès 14 ans. À ce stade, il faut d’abord décrocher l’ASSR, l’attestation scolaire de sécurité routière, généralement obtenue en classe de 5e. Vient ensuite la formation en auto-école, 7 heures encadrées par un professionnel, sans examen mais avec une attestation délivrée à la fin.

Pour passer au permis A1, qui permet d’utiliser un scooter ou une moto de 125 cm³, il faut patienter jusqu’à 16 ans. Le candidat doit présenter l’ASSR de niveau 2, ou l’ASR en cas de non-scolarisation. La formation est plus complète : code de la route, épreuve pratique sur plateau, puis test en circulation réelle.

Le permis A2, enfin, s’adresse aux conducteurs majeurs. Dès 18 ans, il donne accès à des machines plus puissantes. La formation, plus longue, inclut le passage du code, une épreuve technique sur plateau et une session sur la route.

Pour une vision claire, voici les principales étapes d’accès à chaque permis :

  • AM : accessible à 14 ans, après la formation en auto-école et l’ASSR1
  • A1 : dès 16 ans, avec code de la route, ASSR2 ou ASR, et examen pratique
  • A2 : à partir de 18 ans, code, formation théorique et test en circulation

Le rôle de l’auto-école reste central, pour accompagner chaque élève de la théorie à la pratique. Les conditions d’accès évoluent selon le profil du candidat et la législation, mais l’objectif reste le même : permettre une prise en main sécurisée du scooter, dès le premier trajet.

Homme en casque sur scooter dehors avec documents en main

Documents, démarches et formation : tout ce qu’il faut préparer avant de prendre la route

Avant de s’installer au guidon, il faut réunir plusieurs documents dont la présentation peut être exigée à tout moment lors d’un contrôle. On commence par l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR), ou l’ASR pour les personnes hors du système scolaire. S’ajoutent la carte d’identité et un justificatif de domicile récent. Les mineurs doivent également fournir une autorisation parentale.

Les démarches administratives s’effectuent désormais en ligne, sur le site de l’ANTS. Il est nécessaire de fournir une photo d’identité numérique et, pour certains, un justificatif de participation à la journée défense et citoyenneté. L’assurance responsabilité civile est obligatoire, même pour les scooters de petite cylindrée.

La formation pratique reste incontournable. Les auto-écoles proposent un cursus de 7 heures pour l’obtention du permis AM/BSR, encadré par des professionnels. Pour les permis A1 et A2, comptez sur des modules plus étoffés, alternant séances théoriques, exercices sur plateau et circulation réelle.

Document Obligation
ASSR1 ou ASSR2 / ASR Oui, selon l’âge et le parcours
Carte d’identité Oui
Justificatif de domicile Oui
Assurance responsabilité civile Oui

Il faut aussi garder à l’esprit le respect strict du taux d’alcool autorisé (0,2 g/l de sang pour les conducteurs novices), un seuil à ne pas franchir pour rester en règle dès les premiers kilomètres en scooter.

La route s’ouvre à ceux qui prennent le temps de respecter chaque étape, du choix du permis à la présentation des papiers. Entre exigences administratives et formation sur mesure, conduire un scooter aujourd’hui, c’est avant tout une affaire de rigueur et d’anticipation. Ceux qui jouent le jeu s’assurent des trajets plus sûrs, et la puissance d’un départ bien maîtrisé.

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